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Présentation
Je m'appelle Maxime, j'ai bientôt 34 ans. Marié, heureux, rien à redire de ce coté là.
Apres mon bac, en 1999, je voulais devenir pilote, bien que n'ayant jamais piloté de ma vie. Je n'avais même pas le permis de conduire. Pour ça, à l’époque, mes parents ayant peu de moyens, la seule solution s'appelait l'ENAC. Et donc il fallait passer par la case prépa.
Maths sup, je passe la présélection ENAC et suis admissible. Fier, je me retrouve à Toulouse pour la sélection, où je me fait recaler à l'issue de la première journée. Il faut dire que je n'avais jamais vu de tests psychotechniques de ma vie.
Math spé, je repasse la présélection. Admissible à nouveau je vais à Toulouse un peu moins à l'aveuglette. Si je passe la première journée et les tests psychotechniques cette fois, la deuxième journée, et ses tests psychomoteurs auront raison de mon rêve.
Résigné, j'avais également passé les concours des écoles d’ingénieurs, et c'est dans l'une de celle-la que je passerai les 3 prochaines années de ma vie. Je ne vous cache pas que pendant cette période, mon rêve d’être pilote de ligne est quasiment éteint, même si je garde ça au fond de mon esprit.
Puis mon premier boulot arrive. Un VIE en Chine, dans l'industrie automobile. Super expérience d'un point de vue personnel, mais professionnellement parlant, c'est pas la panacée. Du coup, mon envie resurgit un peu. Approchant de la limite d'age, je me décide à passer la sélection pour les cadets d'Air France. Je rentre donc en France fin septembre 2009 pour passer la présélection. Alors que j’étais à l’aéroport pour repartir en Chine, ma mère m'appelle pour me dire que je suis admissible. Et convoqué fin octobre. Pas facile de s'organiser en aussi peu de temps, d'autant que mon employeur n’apprécie pas trop la démarche (je ne l'avais pas informé que je passais la présélection). Je prends cependant l'avion pour finalement arriver la veille de la sélection. Mais les 12 heures d'avion, et les 6 de décalage horaire mettrons un terme définitif à mes espoirs de rejoindre les cadets.
Je ne prolongeais pas en Chine,et trouvais rapidement du travail en France. Je n'ai pas perdu de temps pour m'inscrire dans un aéro-club, à Etampes. Si je ne serais jamais pilote de ligne, alors je serais quand même un pilote. A l’époque, je me gavais de séance sur mon simulateur maison (et ça continue d'ailleurs, lorsque j'ai un peu de temps, ça fera certainement l'objet de quelques posts ici), et ceci me sera très utile, jusqu'à l'obtention de mon PPL (Private Pilot Licence - Licence de Pilote Privé), en février 2013.
En Mars 2013, je me retrouve expatrié à Dubai pour 3 ans. Je continue de profiter de mon PPL malgré tout lors de mes retours réguliers en région parisienne. Je discute souvent de ma passion avec les gens que je rencontre. Certains pensent que c'est trop tard, ou que le marche est saturé. D'autres m'encouragent, en me disant qu'il ne faut écouter que ce qu'on a envie de faire.
Et ce que j'ai envie de faire, c'est voler. En vivre. Pas être assis derrière un bureau à envoyer et recevoir des emails, en attendant sagement la retraite. Alors je me lance. Je respire profondément et je me lance. Prochaine étape, ça sera la visite médicale. Cela ne sert à rien de commencer une formation si je ne peux avoir l'aptitude médicale. J'avais passé la Classe I pour le concours de l’école de l'air il y a 15 ans. J’étais apte à l’époque. Le serai-je encore à 34 ans ?
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