Séance VSV en avion // © P Gardin

Bonjour à tous,

Je sais que ça fait un peu long depuis mon dernier article, mais le début de la formation a été assez intense, ainsi que le mini déménagement dans la Drôme qui allait avec. J'ai cependant débuté les cours comme prévu le 16 janvier, avec le vol aux instruments monomoteur (IRSE pour Instrument Rating Single Engine). Cette licence se compose de 3 modules : le Vol Sans Visibilité (VSV), les Procédures (PRO) et la navigation (NAV), et si tout se passe bien, je devrais pouvoir la terminer aux alentours de mi-mars.

J'ai déjà quasiment terminé la partie VSV. Il ne me manque en effet que 2 séances sur les 10, ces dernières devant se faire sur avion. L'épisode neigeux de fin de semaine dernière a un peu perturbé le programme, et l'avion est parti en maintenance dans la foulée, ce qui fait qu'il ne sera pas disponible avant la fin de la semaine prochaine. Pour vous expliquer ce qu'est le VSV, il s'agit en fait de faire des manoeuvres en avion sans aucune visibilité sur l'extérieur. Seuls les instruments sont là pour me renseigner sur la position et l'attitude de l'avion, et je dois donc me fier entièrement à eux pour effectuer toutes les manoeuvres demandées par l'instructeur (tenue de cap, d'altitude, de route en direction ou provenance de balises, etc.). C'est assez déroutant au début, mais indispensable pour aller plus loin. La photo qui illustre l'article (grâce à un photographe en reportage qui a eu la gentillesse de m'autoriser à reproduire sa photo, et c'est bien moi dessus), vous montre l'instrument de torture que j'ai sur les yeux, qui me bloque la vue sur l'extérieur, et ne m'autorise donc à regarder que les instruments.

Etant donc bloqué sur les deux dernières séances de VSV, j'ai attaqué le module PRO, vendredi dernier, qui ne s'effectuera que sur simulateur. Ce dernier consiste à appréhender les différentes procédures de départ, d'arrivée, et d'approche.

Bien que tout cela soit assez nouveau pour moi, je trouve que je nm'en sors pas trop mal, et c'est aussi l'avis de mon instructeur, donc je lui fais confiance ! Je pense que les nombreuses heures que j'ai pu faire sur mon propre simu m'aident beaucoup sur certains aspects. En revanche, il a fallu que je m'habitue à une nouvelle machine, avec une avionique (ie les instruments de bord) plus moderne, ce qui est toujours un peu déroutant au départ. Mais le plus dur, et c'est sur quoi je dois le plus travailler aujourd'hui, c'est d'effectuer des check-list beaucoup plus complexes, par coeur, ainsi que des briefings, tout en se concentrant sur le pilotage. Ce n'est pas quelque chose que j'avais l'habitude de faire, et c'est l'adaptation qui, à mon avis, me pose le plus de problèmes. Je sens malgré tout que je progresse tout doucement sur ce sujet.

Par ailleurs, pour pouvoir valider cette licence IR, il me faut passer l'examen d'anglais OACI, et y obtenir un niveau 4 minimum. Je me suis donc inscrit à l'examen de Air English pour le 17 février. Le pré-test que j'ai fait auprès de cet organisme m'encourage à l'optimisme, mais je n'en dirais pas plus aujourd'hui pour ne pas attirer le mauvais oeil. Vous en saurez bientôt plus.

Je reviens dans tous les cas rapidement vers vous pour vous tenir au courant de mes avancées, je n'ai jamais été aussi près de mon but !

Maxime

Séance VSV dans le simu // © P Gardin

Le plaisir de voler sans rien voir